Jean-Louis Estany : une première avec ses « Petits Evénements Poétiques et Scéniques » au Théâtre de Clermont l’Hérault ! Il a entrepris de commencer à cerner ce qui fait question maintenant quant à l’écriture, à la poésie, à son ouverture aux techniques du son, à l’espace… programme complexe et passionnant… à suivre !

En effet, l’échange entre les invités, aurait pu durer très longtemps… Ensuite lecture de Christian Prigent très appréciée comme chaque fois…

Quant à Jean-Marc Bourg, il a gagné son pari.

Se colleter à Une phrase pour ma mere est une gageure : souvent ceux qui le connaissent ont en mémoire les fragments lus par Christian Prigent avec, son rythme, son phrasé particuliers, éléments qui resurgissent toujours lors des lectures silencieuses… J’avoue avoir été pour le moins très dubitative. Jean-Marc Bourg suit le texte, le porte, le déploie, en fait miroiter les facettes avec juste, juste ce qu’il faut pour faire jouer toute la richesse du puzzle textuel. Il n’en confisque pas le côté critique, décapant, il le restitue en des moments drôles, pleins d’ironie en comédien qui, avec une grande finesse, reste au plus près de l’écriture… pour un maximum d’effets de rebonds vers le public. Grâce à Jean-Marc Bourg, je vais pouvoir relire ce texte tout autrement.

Un seul regret : Claude Guerre, présent au Théâtre de Clermont l’Hérault, trop discret… (je n’ai pas pu assister à sa lecture la veille) Sa trop brève évocation de l’histoire de la voix enregistrée, des poètes à la radio, à travers son parcours, son expérience unique… qui est celle justement d’un homme de radio, d’un poète et d’un comédien.