D’autres avaient déjà porté loin ce type de traitement de la langue… maintenant il y a Lavrille.
Et il se livre à un si drôle de jeu, que par moments, il semble laisser lui échapper; le trampolino l’emmène parfois ailleurs – rapprochement – fermeture brutale – éloignement… comme pour mieux entendre une rage enfouie qui lui fait faire des embardées…
Ce qui est profondément agaçant c’est qu’il m’entraîne (« je » ayant décidé de poser ma plume) , à re-écrire, à contre écrire, car de la démarche consciencieusement menée, le rythme surgi de très loin fait réagir inévitablement à travers « dons » (aveux ?) par éclairs et fermetures.
Comment résister à la logique de ce jeu fou de/avec la langue ?
Pas faciles à emprunter les dédales de son « gueuloir »… et c’est tant mieux pour ceux qui s’acharnent avec passion à décryptécouter ses pages.
Tarabuste éd. – ISBN 2-84587-093-0 – 10 E.