encre de Krochka

Très serrées dans leur apparente régularité – ovales bulles – plutôt boucles de
Rien… (du fil à l’encre ?… pas si sûr)… rien que trace ludique
Illisible -intrigante- et même (pour certains) scandaleuse, voire
Cabalistique par son graphisme cadencé montrant quelques cajoleries au temps
Oblivieuse course à l’éphémère en ses ruptures voulues …seulement
Trait sismique révélant le frémissement de l’instant dans ses trouées inattendues.
ou… la volupté de l’outre mot.

Le plus souvent à l’encre (avec une petite plume très pointue), parfois au fusain ou graphité, Krochka exprime, traduit… elle écrit sans les mots qu’elle sait tenir à bonne distance. Elle répète une trace presque toujours la même, mais les accrocs plus ou moins prononcés, les resserrements ou leurs contraires vont rompre le rythme, perturber un sens inattendu chaque fois pour qui veut prendre le temps de « lire » déchiffrer ou interpréter ce que le peintre donne à voir.

Comme dans ses toiles on retrouvera une grande rigueur…certes, mais on découvrira peut-être une forme d’ironie secrète tout à fait subtile.

Nombre de ses graphismes ont été exposés à Paris (Salon Réalités Nouvelles) Galerie Gimpel-Muller, chez Laurence Mauguin, aux NEO, à Aubais (Galerie H et D Nick), à Bonn au Kunskabinett, à Montpellier, Villa des Cent Regards.


Krochka et Anne-Marie Jeanjean: Livre d'artiste, La nuit du treize septembre, Tardigradeditions